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Chez la Fée
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7 avril 2005

Cerveau, sexe et pouvoir (2)

Aha! Voici la suite avec le résumé inédit du premier chapitre!!!!

Chapitre 1 : Le cerveau et la guerre des sexes.

"L’éternel masculin", "la nature féminine" résistent malgré les récents changements de rôle des uns et des autres. Comment expliquer ces différences comportementales : fruits de la nature ou de la culture ? Existe-t-il des structures ou des organisations particulières du cerveau propres à chaque sexe ?

Depuis le 19ième siècle, de nombreuses études du cerveau ont visé à détecter une différenciation entre des groupes de gens : guerre des sexes, guerre ethniques, guerres théologiques… A chaque époque ses techniques, à chaque époques les même préjugés… Ou comment détourner la science pour justifier des inégalités et des visions déterministes totalement en opposition avec nos connaissances scientifiques.

Ainsi on trouvera dans "les hommes viennent de mars et les femmes viennent de vénus" (A. et B. Pease. J’ai lu. 2003) des arguments auxquels tant de lecteurs ont adhéré tels que : les femmes parlent beaucoup plus que les hommes du fait de zones du langage plus développées et si les hommes ne peuvent faire qu’une seule chose à la fois c’est parce que les deux hémisphères de leur cerveau sont nettement moins bien connectés que chez la femme.

Ceci est d’autant plus choquant (et encore je n’ai pas mis tous les exemples du bouquin qui ont été cités) qu’aujourd’hui, on dispose tout de même de l’IRM (imagerie par résonance magnétique) pour voir le cerveau en activité.

[En gros le principe d’une IRM est de mettre en évidence les zones du cerveau en activité par détection physico-chimique des flux de molécules qui transmettent des informations dans le cerveau. Ainsi ont dit que certaines zones s’allument. Ces zones sont celles stimulées entre autre par exemple par le langage, la mémoire, le plaisir etc. Il faut quand même savoir que tout n’est pas si simple et qu’à une zone particulière peuvent correspondre plusieurs facultés ainsi dans les zones du plaisir par exemple, ont retrouve celle stimulées aussi par la douleur ou encore la mémoire et la liste n’est sûrement pas exhaustive.]

Il s’avère que lors d’une tâche définie quant à un exercice de mémorisation par exemple,  la variabilité des zones stimulées entre les individus d’un même sexe est extrêmement importante, tellement même qu’elle l’emporte largement quant à la variabilité entre hommes et femmes.

Mais les idées reçues ont la vie dure. Et même si les hormones orientent le développement et l’évolution du cerveau (les hormones sexuelles pénètrent le cerveau et agissent sur les structures hypophysaires), les circuits neuronaux sont essentiellement construits au gré de notre histoire personnelle : notre destin n’est pas inscrit dans notre cerveau !!

Voilouuuuu la suite plus tardddddd dans la fameuse saga dont vous êtes toutes fanssssss Yeahhhhhh :o))

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Commentaires
E
Tu m'étonnes ça a fait un vrai tabac ces bouquins!!! Je me disais que je devrais en lire un pour voir, et puis finalement non je vais éviter parce que déjà rien que les 3 ou 4 citations du textes, ça me fait sauter au plafond. Bref je choisi "paix aux plafonds"!
L
Surtout moi 8)<br /> <br /> D'ailleurs taleur à la Fnac y'avait un rayon sur ces thèmes avec "les hommes viennent de blah blah" et autre pourquoi "les femmes blah blah et les hommes blah blah"... Je lisais les 4èmes de couvertures, je faisais des zyeuilles tous écarquillés (enfin je suppose je me suis pas vue) et tain j'étais venère que ça se vende si bien !!!!
Chez la Fée
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